Les compteurs communicants enregistrent et affichent les données de prélèvement et d’injection d’énergie. Ces données sont souvent sources de confusion, surtout dans les installations triphasées, qui ne sont pas toujours équilibrées. Cela signifie que les courants sur les trois phases peuvent différer, rendant difficile la distinction entre le prélèvement (consommation) et l’injection (production) d’énergie.
Un aspect important à comprendre est que la plupart des appareils électriques sont monophasés. Pour optimiser l’autoconsommation, il est essentiel que ces appareils soient connectés sur la phase où se produit l’énergie. Cela peut mener à des situations où une phase affiche de la consommation tandis qu’une autre indique de la production.
En outre, les compteurs enregistrent les données par tranches de quinze minutes. Ainsi, même si une installation produit de l’énergie à un moment et en consomme à un autre pendant le même quart d’heure, les deux activités seront enregistrées séparément.
Il est également crucial de noter que les appareils n’ont pas une consommation d’énergie constante. Par exemple, une machine à laver a différents cycles de consommation d’énergie, et un chauffe-eau va consommer différemment selon la quantité d’eau chaude utilisée avant. En superposant ces cycles de consommation, on peut comprendre pourquoi il y a à la fois de l’injection et du prélèvement dans le même intervalle de temps.
Enfin, il est important de reconnaître que la consommation d’énergie ne peut pas toujours être parfaitement synchronisée avec la production, notamment pour certains appareils qui ne permettent pas d’ajuster leur cycle de fonctionnement. Cependant, les efforts pour optimiser l’autoconsommation restent bénéfiques pour réduire la consommation générale et, par conséquent, les coûts énergétiques.