On va être très clairs : le réseau wallon est sous pression. Et pas “un peu”. Entre les surtensions qui font décrocher les onduleurs quand le solaire déborde… et les sous-tensions qui peuvent perturber la recharge des voitures électriques ou le fonctionnement de certains appareils quand la demande grimpe… on entre dans une période où la résilience devient une nécessité, pas un luxe.
Chez BeProsumer, on n’a jamais aimé les slogans vides. Nous, on aime les preuves, les mesures, et les témoignages. Et depuis des mois, le terrain parle : ce que vivent nos membres au quotidien rejoint désormais ce que les gestionnaires de réseau commencent à reconnaître publiquement.
Et si vous vous posez la question de savoir d'où nous venons, où nous allons et pourquoi nous faisons ce que nous faisons en tant qu’association de défense des prosumers Wallons (lisez ceci)
« Si les décrochages étaient une vague, les sous-tensions seront un tsunami »
Depuis des années, le sujet visible, c’était surtout la surtension : trop d’injection locale à certains moments, des onduleurs qui se mettent en sécurité, et à la clé un manque à gagner pour les prosumers. Mais un autre phénomène, plus insidieux, se renforce : la sous-tension.
Le message qui ressort des sorties médiatiques récentes du patron d’ORES est simple : le réseau doit désormais encaisser deux contraintes opposées, parfois dans les mêmes quartiers.
- Trop d’énergie à certains moments et endroits (pics PV) → surtensions → décrochages d’onduleurs.
- Pas assez de “jus” à d’autres moments et endroits (pics de consommation) → sous-tensions → équipements qui dysfonctionnent ou se mettent en sécurité.
Ce n’est pas contradictoire : c’est le symptôme d’un réseau local qui n’a pas été dimensionné pour une production décentralisée massive et une électrification accélérée (voitures électriques, pompes à chaleur, nouveaux usages industriels).
Sources : Le Vif, Le Soir, SUD Info, L'AVENIR
Les chiffres qui doivent nous réveiller
Dans la presse, ORES documente déjà le phénomène :
- Une part significative de circuits basse tension montre des niveaux inférieurs à la normale (avec une mise en garde sur les effets concrets sur certains équipements quand la baisse devient marquée).
- En période hivernale, ORES évoque des proportions importantes de circuits concernés par des sous-tensions, avec la crainte d’une extension rapide si de nouvelles charges importantes s’ajoutent localement.
Et l’image est parlante : une borne de recharge peut représenter, localement, une charge équivalente à “une maison en plus” pour le réseau de la rue. Sauf que la borne s’installe vite… alors que le réseau, lui, se renforce lentement.
Ce que vivent déjà nos membres : quand la transition “plante” à la maison
Et là, on sort des statistiques, et on revient au réel.
Nous recevons de plus en plus de témoignages de membres qui constatent :
- des arrêts de charge de véhicule électrique pendant la nuit,
- des pompes à chaleur (chauffage / eau chaude) qui refusent de démarrer ou se mettent en mode sécurité,
- des équipements plus sensibles qui n’aiment ni les variations, ni l’instabilité.
Le parallèle est clé : comme un onduleur photovoltaïque se protège en cas de surtension, certains consommateurs se protègent en cas de sous-tension. Résultat : la transition énergétique devient “conditionnelle” : elle fonctionne… quand le réseau le permet.
OpenWatt : mesurer, objectiver, prouver
C’est exactement pour ça que nous avons développé, avec OpenWatt, la plateforme OpenWatt, pour récolter à intervalles réguliers (via dongle P1 sur compteur communicant) les données pertinentes, dont la tension.
Concrètement, cela permet :
- de comprendre ce qui se passe réellement sur le point de raccordement,
- d’identifier des profils typiques (surtension en journée, sous-tension le soir/nuit, etc.),
- de donner des conseils de configuration électrique lorsque c’est utile,
- et surtout, d’objectiver une plainte auprès du gestionnaire de réseau avec des éléments factuels.
Et ce que nous constatons, c’est que beaucoup de victimes de décrochages ne sont pas “juste” victimes de surtension : elles subissent aussi, parfois, des épisodes de sous-tension. Le réseau local n’est pas seulement “trop faible pour recevoir l’injection” : il est aussi parfois “trop faible pour alimenter correctement” les nouveaux usages.
Le mur de la puissance : un sujet pour tous (ménages et entreprises)
Ce sujet dépasse le photovoltaïque. Il touche :
- l’électrification du chauffage,
- la mobilité,
- les besoins des entreprises,
- et donc, la capacité réelle de la Wallonie à sortir des énergies fossiles.
Sans puissance disponible et sans qualité d’alimentation correcte, on peut voter tous les objectifs climatiques qu’on veut : ils resteront théoriques.
L’îlotage n’est pas un “bonus” : c’est le minimum vital
Pour BeProsumer, la possibilité de se déconnecter d’un réseau instable et déficient via l’îlotage — c’est-à-dire la capacité d’une maison à continuer de fonctionner même lorsqu’elle est coupée du réseau de la rue — est une fonctionnalité essentielle. Nous ne pouvons tout simplement pas concevoir qu’une habitation équipée d’une unité de stockage, avec une batterie pleine, doive malgré tout rester connectée au réseau pour avoir le droit d’utiliser l’énergie qu’elle a déjà stockée. Une “batterie” qui ne fonctionne que lorsque la maison est reliée à un réseau qui, précisément, peut devenir problématique, c’est un non-sens total.
Et ce non-sens, nous le voyons déjà se traduire par une frustration massive sur le terrain : des installateurs continuent à placer des batteries sans capacité d’îlotage, et les utilisateurs découvrent — parfois trop tard — qu’en cas de coupure, ils retombent dans la même absurdité qu’avant : les panneaux solaires s’arrêtent et la batterie devient inutilisable, alors même qu’elle est chargée. Pire encore : nous recevons chaque semaine des témoignages de membres confrontés à des situations où un groupe électrogène est branché sur le réseau local pour “tenir” pendant des semaines, voire des mois, le temps de réparations. Résultat : le foyer a du courant, oui… mais le groupe électrogène a pour effet de faire tomber la production photovoltaïque, et toute l’énergie renouvelable disponible sur place est mise à l’arrêt.
C’est précisément là que la solution Azimut Energy fait une différence décisive : l’îlotage sans compromis, de série, permet non seulement de consommer l’énergie stockée quand le réseau est indisponible, mais aussi de continuer à recharger la batterie grâce aux panneaux solaires même pendant une panne. Pour nous, c’est une ligne rouge : il est inconcevable qu’une unité de production (PV) s’arrête quand le réseau tombe… et il est tout aussi inconcevable qu’une unité de stockage censée alimenter la maison devienne inutilisable au moment exact où elle devrait être la plus utile.
Et maintenant : une réponse concrète, tout de suite (pendant que le réseau rattrape son retard)
Soyons lucides : les investissements réseau sont nécessaires, mais ils prennent du temps. Or nos membres, eux, vivent la réalité maintenant.
C’est exactement dans ce contexte que s’inscrit la solution Azimut Energy : reprendre de la maîtrise, augmenter la flexibilité locale, et construire une forme d’indépendance et de résilience face à une instabilité qui devient structurelle dans certaines zones.
Et c’est pour cela que nous rappelons une échéance importante :
Modalités pour bénéficier de la réduction -10% (achat groupé Azimut Energy)
✅ Avant le 15 décembre 2025
Remplir le formulaire (sans engagement)
Vous vous inscrivez via le formulaire de participation à l’achat groupé sans engagement et vous sécurisez votre réduction de 10% même si vous renoncez par la suite
✅ Avant le 15 février 2026
Signature du devis (installateur) (avec engagement)
Si vous décidez d’aller au bout, la signature du devis doit intervenir au plus tard le 15 février 2026.
Conclusion
Notre rôle n’est pas de nier les difficultés : il est de défendre nos membres, et de proposer des solutions réalistes :
- défendre le droit d’injecter,
- défendre le droit à une alimentation électrique correcte,
- et donner aux ménages les moyens de devenir acteurs plutôt que victimes de la transition.